Nombreux sont les candidats qui ne savent pas réellement comment approcher un recruteur, comment attirer son attention ou encore comment réussir un entretien d’embauche. Pourtant, cela n’a rien de bien sorcier. Il suffit d’analyser le travail d’un chargé de recrutement et ses outils pour dénicher de nouveaux talents. Découvrez 5 stratégies à mettre en place pour attirer l’attention des recruteurs !
Table des matières
Bien préparer ses documents professionnels
Avant de rentrer dans le vif du sujet, revenons sur votre CV et votre lettre de motivation.
Découvrez des stratégies efficaces à mettre en place !
Pour vous démarquer, nul besoin d’un CV professionnel excentrique ou rempli de couleurs 🎨 Cependant, vous ne pouvez pas non plus envoyer un CV bateau qui pourrait représenter n’importe qui dans le même domaine d’activité que vous. Ce document se doit d’être unique et à votre image. Il se doit également d’être clair, en fonction de vos objectifs.
Pour ce faire, précisez bien, dans l’en-tête, le titre exact du poste que vous recherchez. Pas le dernier poste occupé, non ! Celui convoité aujourd’hui en envoyant votre candidature. Ce titre devra être accompagné d’un court texte de présentation qui précise votre recherche actuelle. Là encore, soyez authentique et franc. Reconversion professionnelle, déménagement, besoin de changement… Il n’y a pas de honte à dire la vérité. Pour le reste du CV, nous avons déjà rédigé un article très complet sur le sujet.
En ce qui concerne la lettre de motivation, vous connaissez la chanson. Soyez unique en décrivant votre histoire, vos envies, votre parcours, mais également ce qui vous différencie des autres. En général, la lettre est construite selon le schéma de l’elevator pitch: moi (qui vous êtes et ce que vous savez faire), vous (entreprise visée), nous (ce que vous pourriez apporter). L’idée est vraiment de présenter votre situation actuelle et votre recherche idéale. Indiquez ensuite ce qui vous attire au sein de l’entreprise (valeurs, identité, challenge). Enfin, parlez de vos projets au sein de l’entreprise en question et de vos prétentions. N’hésitez pas à être précis : « Je cherche une nouvelle entreprise à taille humaine pour être au plus proche des clients. »
1# – Être présent sur les jobboards
Un recruteur est forcément présent sur les jobboards. Il y cherche des profils en lien avec les postes à pourvoir en fonction de critères précis comme les diplômes, le niveau d’expérience, le secteur d’activité, etc. D’où l’importance d’optimiser votre profil ! Cela passe par une présentation complète (chaque case doit être renseignée) et des mots-clés précis. Si vous travaillez dans l’environnement, il peut donc être intéressant de retrouver les termes suivants : écologie, environnement, développement durable, impact écologique, recyclage…
Au-delà du profil, le responsable des ressources humaines cherche des CVs pertinents. Attention, selon une étude menée par la start-up Tilkee, un recruteur passe seulement 34 secondes sur un CV en phase de sourcing. Autrement dit, vous n’avez que quelques secondes – allez, quelques minutes maximum – pour faire une bonne première impression en présentant votre parcours professionnel.
Les jobboards où être obligatoirement, car gratuits et accessible à tous les recruteurs :
- APEC (si vous êtes cadre)
- Pôle emploi
D’autres jobboards, parfois payants, peuvent également être pertinents, comme les plus nichés dans votre métier ou votre secteur. Jobboards de graphistes, d’ingénieurs dans l’industrie…
2# – Créer un profil sur les réseaux sociaux professionnels
Les recruteurs sont également très présents sur les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn 🎯 Pensez alors à optimiser votre profil. Sans cela, vous n’apparaîtrez pas dans les recherches des recruteurs…
L’optimisation passe par un titre clair en lien direct avec le poste visé. Oubliez les « en recherche de nouveaux challenges » complètement vides de sens pour un RH ! De même pour les titres poétiques, mais vagues comme « plume créative » au lieu de « rédactrice web ». Nous devons comprendre d’emblée votre métier grâce à des mots-clés pertinents.
Exemple : « Rédactrice web professionnelle | En recherche active d’emploi dans le domaine de l’environnement »
Comme pour le CV, rendez votre biographie unique et pertinente pour le poste recherché.
3# – Démarcher les professionnels du recrutement
Toujours sur les réseaux sociaux professionnels, type LinkedIn, vous pouvez ajouter les personnes en charge du recrutement au sein de l’entreprise visée. Dès cette première approche, vous êtes déjà dans une phase de recrutement. Faites bonne impression ! Soyez courtois, avec une posture active et engageante. Ainsi, la demande de connexion se fera systématiquement via un message personnalisé qui explique vos motivations. Par exemple :
« Bonjour Madame/Monsieur,
Actuellement titulaire d’un diplôme XXX, je suis à la recherche d’un poste/alternance/stage dans le secteur XXX. Je me permets donc de vous envoyer une demande de connexion. Au plaisir d’échanger !
Bien cordialement,
Nom Prénom »
Attention, certains recruteurs refusent systématiquement la mise en relation sur LinkedIn. La raison ? Ils sont surbookés ou la politique de l’entreprise les en empêche. Aucune raison donc de prendre mal un refus de mise en relation. Vous pouvez, à ce moment-là, opter pour l’InMail avec l’essai compte premium d’un mois.
Une fois l’échange entamé par message privé, soyez réactif. Ne faites pas patienter un recruteur, alors répondez dans les minutes qui suivent. Pensez également à fournir CV, références et coordonnées rapidement ! Ce n’est pas au DRH de chercher.
Enfin, pas de harcèlement ❌ Inutile d’envoyer un message privé, puis un autre, puis un mail, puis un SMS… Si vous n’avez pas de réponse ou une réponse négative, passez votre chemin.
4# – Répondre aux offres d’emploi
Le recruteur dépose régulièrement des annonces sur les jobboards. Son objectif ? Attirer les candidats recherchés à lui. En bref, une stratégie, cette fois-ci, d’Inbound Marketing.
Le RH n’a pas de temps à perdre. Il vérifie d’emblée si vous correspondez aux critères de l’annonce. Ainsi, recevoir un profil junior quand il est clairement précisé dans l’annonce « profil senior » peut être agaçant, vous décrédibilisant pour les prochaines offres.
Attention donc à bien lire l’annonce pour vous assurer que vous correspondez au profil recherché. S’il est indiqué « 10 ans d’expérience minimum » ou « maîtrise parfaite de l’anglais », ne postulez pas avec seulement quelques années sous le capot ou un anglais qui se résume à « Hello ». Ou bien, expliquez votre choix via un petit message d’accompagnement : « Je n’ai pas le profil senior recherché, mais je me permets de vous laisser mon CV au cas où vous rechercheriez des juniors à l’avenir. ».
Quoi qu’il en soit, chaque candidature devra être accompagnée d’un CV unique, d’une lettre de motivation authentique ou d’un message présentant vos aspirations actuelles.
Pensez à créer un tableau Excel pour suivre votre avancée ! Notez-y les noms des entreprises auxquelles vous avez postulé, la date de candidature, ainsi qu’un copier-coller de l’annonce en question. Eh oui, sur certains sites, l’offre d’emploi disparaît au bout de quelques jours. Si vous n’avez pas sauvegardé l’annonce en amont, vous ne pourrez pas bien préparer votre éventuel entretien d’embauche.
Enfin, si l’annonce n’est pas claire, pensez à envoyer un message au recruteur. Cela montrera votre intérêt pour le poste, tout en dévoilant un côté sélectif. Vous ne postulez pas en pagaille à toutes les offres présentes sur votre chemin.
5# – Passer par la cooptation interne
Selon l’APEC, la cooptation représenterait 37 % des recrutements de cadres en France. Eh oui, il est possible que le recruteur reçoive directement votre CV via un outil ou processus de recrutement interne. Alors non, ce n’est pas du piston. Et oui, cela fonctionne toujours très bien, vous propulsant ainsi en haut de la pile de candidatures.
Mais qu’est-ce concrètement que la cooptation interne ? La cooptation est un mode de recrutement consistant pour un salarié à recommander une personne pour un poste au sein de son entreprise. On parle également de « recrutement participatif » ou « de parrainage ».
L’avantage pour le parrain-salarié ? Certains grands groupes proposent une prime dont le montant varie entre 200 € et 4 500 €. Rien que ça ! Cette prime est alors versée au cooptateur à la fin de la période d’essai du candidat recommandé.
L’avantage pour vous, en tant que demandeur d’emploi ? Votre profil gagne en crédibilité et surtout en visibilité.
Pensez alors à faire jouer votre réseau, que ce soit dans un cercle proche (amis et famille) ou plus éloigné (connaissances ou relations sur LinkedIn).
