Négocier son salaire à l’embauche : une fausse bonne idée ?

Comment demander une augmentation ? Comment préparer sa demande d’augmentation ? À quel moment faire sa demande ? Peut-on exiger une transparence salariale ? Rendez-vous sur notre page, Rheso.tech pour découvrir nos réponses. Mais avant ça ! Répondons à cette nouvelle question fréquemment posée :

« Faut-il que je négocie mon salaire au moment des entretiens d’embauche ? »

Eh bien, ça dépend. Certains éléments sont négociables, d’autres pas du tout. Il vous faudra également choisir le moment adéquat. La réponse maintenant 👇

Ce que vous pouvez négocier

Certains estiment qu’il est essentiel de négocier son salaire pour obtenir une rémunération juste et équitable. C’est pas faux ! Le salaire joue un rôle crucial dans la satisfaction professionnelle et dans le maintien de l’équilibre financier.

En négociant, on montre également son assurance et sa valeur sur le marché du travail, ce qui peut conduire à des opportunités professionnelles plus intéressantes à long terme.

Salaire fixe, salaire variable, primes, télétravail, responsabilités, font partie de ces négociables. Préparez bien entendu vos arguments en amont. Intéressez-vous aux salaires sur le marché aujourd’hui, à profil, fonction et secteur d’activité égaux – et valorisez vos compétences en donnant des arguments concrets !

Notre conseil : différenciez le salaire minimum en dessous duquel il est inutile de discuter, de votre salaire cible. Peut-être qu’un deal pourra être passé avec l’entreprise, avec un engagement d’atteindre ce salaire au bout de x mois.

Ce qui ne se négocie pas

Certains candidats redoutent la négociation salariale au moment de l’embauche. Pour eux, cela pourrait compromettre leurs chances d’obtenir le poste, en donnant l’impression qu’ils sont trop axés sur l’argent plutôt que sur les responsabilités et les objectifs de l’offre.

Plutôt que de redouter la négociation, qui est parfois complètement légitime, gardez plutôt en tête que certains éléments ne se négocient pas, mais peuvent faire pencher la balance. Pensez salaire, oui, mais pensez également à tous les avantages collectifs qui seront mis à votre disposition. A la fin du mois, ils peuvent faire la différence.

Parmi eux, nous pouvons citer : la mutuelle, les congés, le comité d’entreprise, les tickets-restaurants ou encore les locaux. Les bureaux de l’entreprise abritent-ils des restaurants ? Une salle de sport ? Une relax room ? 💤

Vous ne pourrez pas demander une « meilleure » mutuelle ou davantage de tickets-restaurants, étant donné qu’il s’agit d’un package immuable. Mais vous pourrez les analyser, et en profiter s’ils sont attractifs.

EDF-GDF possède le plus gros comité d’entreprise de toute la France. Son budget représente 1% du CA de la compagnie, soit un total de 407 millions d’euros. Ce CE est tellement important qu’il emploie près de 5 000 personnes. 🚀

Quel moment faut-il privilégier ?

Faut-il négocier son salaire dès le premier entretien ? C’est un NON catégorique de notre part. Bien entendu, il n’existe pas de règles absolues. Mais croyez-en notre expérience : l’image véhiculée n’est pas la bonne. Attendez AU MOINS le deuxième entretien pour aborder cette question.

Souvent, votre interlocuteur (généralement DRH) vous posera la question de lui-même, en vous demandant quelles sont vos prétentions salariales. Ce sera l’opportunité parfaite pour présenter vos arguments et pour négocier votre future rémunération. Favorisez d’ailleurs ce genre de discussion avec un DRH, plutôt qu’avec votre futur manager qui ne sera de toute façon certainement pas décisionnaire à ce sujet.

In fine, préparez cette négociation avec minutie. Soyez conscients : de votre valeur sur le marché, des prix du marché actuel, des éléments négociables et des éléments non négociables. Choisissez également le bon moment pour le faire.

Autre conseil important : rien ne sert de postuler à des offres qui proposent des salaires inférieurs à vos prétentions. C’est une perte de temps pour tout le monde ! ⌛️

Gardez également en tête qu’il faut TOUJOURS que l’entreprise vous rencontre en connaissance de cause. S’ils souhaitent vous proposer un salaire de 40K annuel mais que votre minimum est à 60K… Cela est une perte de temps assurée, des deux côtés. C’est aussi à cela que servent les cabinets de recrutement comme RHESO.TECH, vous accompagner dans ces étapes clés !

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